Rongeur observé au Québec, image utilisée pour l’identification parasitaire et les inspections par Les Entreprises Maheu

Les souris rongeurs au Québec : prévenir, reconnaître et éliminer les nuisibles.

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  • Description

    Description technique de la souris

    La souris est un petit rongeur agile, intelligent et très prolifique, qui évolue généralement au sein de groupes sociaux organisés. Malgré son comportement discret et craintif, elle demeure un vecteur potentiel de maladies par ses urines et ses excréments.

    Informations générales sur la souris

    • Les souris sont des mammifères rongeurs présents sur tous les continents.
    • Elles se distinguent par une capacité de reproduction extrêmement élevée.
    • Leur régime alimentaire est omnivore et opportuniste, ce qui leur permet de s’adapter facilement aux ressources disponibles.
    • Elles sont susceptibles de transmettre diverses maladies, telles que le syndrome pulmonaire à hantavirus ou la leptospirose, et peuvent également véhiculer des parasites (puces, tiques, acariens, etc.) responsables d’autres problèmes de santé.
    • L’habitat de la souris est très varié : elles colonisent aussi bien les murs des habitations, greniers, sous-sols et entrepôts, que les restaurants, espaces verts, troncs d’arbres creux ou amas de feuilles mortes.

    Cycle de vie et reproduction des souris

    • Durée de vie : généralement de 2 à 3 ans au maximum.
    • Reproduction : espèce vivipare à reproduction très rapide.
    • Portées annuelles : de 4 à 8 portées par an.
    • Nombre de souriceaux par portée : entre 6 et 12 petits.
    • Sevrage : effectué après environ 5 semaines.
    • Prédateurs naturels : couleuvres, rapaces nocturnes (hiboux, chouettes), rapaces diurnes (faucons, éperviers) ainsi que plusieurs mammifères comme le renard, le loup ou encore les félins, notamment le chat.

    Portrait physique de la souris

    Taille
    La souris est un petit mammifère dont le corps mesure généralement entre 6 et 10 cm, auquel s’ajoute une queue de 7 à 10 cm. Dans bien des cas, la longueur de la queue est équivalente à celle du corps.

    Couleur du pelage
    La souris domestique présente un pelage gris-brun uniforme, légèrement plus clair sur le ventre. À l’inverse, la souris sylvestre se reconnaît à son dos brun-roux contrastant fortement avec son ventre et ses pattes d’un blanc éclatant.

    Poids
    Selon l’espèce et l’âge, une souris pèse généralement entre 12 et 50 grammes.

    Autres caractéristiques distinctives de la souris

    Outre sa taille réduite et son pelage gris-brun caractéristique, la souris présente plusieurs traits physiques qui la rendent facilement identifiable. Son museau pointu et très mobile l’aide à fouiller son environnement à la recherche de nourriture. Ses larges oreilles arrondies lui assurent une ouïe fine, indispensable pour repérer rapidement les menaces.

    Quant à ses yeux sombres et vifs, ils lui offrent une bonne vision dans la pénombre.

    Dotée de petites griffes tranchantes, la souris grimpe avec agilité sur différents supports et ronge sans difficulté une variété de matériaux. Sa longue queue mince et peu velue joue un rôle d’équilibre, lui permettant de se déplacer aisément, même dans des espaces exigus ou en hauteur.

    Quelles espèces de souris trouve-t-on au Québec ?

    Au Québec, on rencontre principalement trois espèces de souris :

    • La souris domestique
    • La souris à pattes blanches
    • La souris sylvestre

    Les principales espèces de rongeurs au Canada : souris et rats
    Le Canada abrite une cinquantaine d’espèces de rongeurs, mais certaines sont beaucoup plus problématiques lorsqu’elles envahissent les maisons, commerces ou entrepôts. Parmi elles, trois espèces se distinguent par leur fréquence et les nuisances qu’elles causent : la souris domestique, le rat surmulot et la souris sylvestre.

    La souris domestique (Mus musculus)
    Petite, agile et particulièrement discrète, la souris domestique est l’espèce la plus courante dans les habitations canadiennes.

    • Habitat de la souris domestique
      Elle s’installe dans les murs, greniers, placards et faux plafonds. Grâce à sa petite taille, elle peut pénétrer dans une maison par une simple fissure, un tuyau ou un espace sous la porte. Un trou de seulement 6 mm lui suffit pour entrer.
    • Dangers et nuisances
      La souris domestique ronge les câbles électriques (risque d’incendie), contamine les aliments avec ses excréments et se reproduit extrêmement vite : une femelle peut avoir de 5 à 10 portées par an. Les bruits nocturnes et les traces de grignotage sont souvent les premiers signes de sa présence.
      Pour en savoir plus, consultez notre fiche complète sur la souris domestique.

    La souris sylvestre (Peromyscus maniculatus)
    Plus connue sous le nom de souris à pattes blanches, la souris sylvestre vit principalement dans les forêts et zones rurales du Canada. Elle se reconnaît à son pelage brun-roux sur le dos, contrastant avec un ventre et des pattes d’un blanc éclatant, ainsi qu’à sa queue touffue.
    Rôle écologique et risques sanitaires
    La souris sylvestre joue un rôle essentiel dans l’écosystème forestier en servant de proie à de nombreux prédateurs. Toutefois, elle peut représenter un danger pour l’homme puisqu’elle est connue pour transmettre l’hantavirus et être porteuse de tiques infectées par la maladie de Lyme.

    Consultez notre guide complet sur la souris sylvestre

  • Prévention

    Comment reconnaître une infestation de souris à la maison ?

    Détecter rapidement la présence de souris permet d’éviter une invasion plus importante. Voici les principaux indices à surveiller :

    • Bruits la nuit : grattements ou déplacements dans les murs, plafonds et planchers.
    • Excréments caractéristiques : petits, noirs, pointus, mesurant entre 3 et 6 mm.
    • Odeur persistante : forte senteur d’urine dans les espaces clos ou peu ventilés.
    • Marques de dents et traces : câbles électriques rongés, emballages alimentaires perforés.
    • Nids : constitués de papier, de tissus ou de matériaux isolants, souvent dissimulés dans des zones chaudes et abritées.

    Comment prévenir une infestation de souris ?

    Il est toujours plus simple de prévenir une invasion de rongeurs que de devoir la combattre une fois installée. Voici quelques mesures efficaces :

    • Sceller les ouvertures : combler fissures et interstices avec de la mousse expansive ou du grillage métallique.
    • Sécuriser la nourriture : conserver les aliments dans des contenants hermétiques.
    • Gérer les déchets : sortir les ordures régulièrement et installer le compost à distance de la maison.
    • Entretenir les abords : tailler les herbes hautes et éloigner les piles de bois des murs extérieurs.
      👉 Pour en savoir plus, consultez les recommandations officielles de Santé Canada : Rats et Souris
  • Pourquoi les souris sont-elles si présentes au Canada ?

    Le Canada, avec ses hivers rigoureux et ses immenses étendues naturelles, pourrait sembler inhospitalier pour de petits rongeurs. Pourtant, les souris y prospèrent et s’adaptent remarquablement bien aux conditions locales.

    En hiver, elles recherchent la chaleur et la nourriture dans les habitations humaines, profitant des moindres fissures pour s’y introduire. Durant l’été, elles exploitent les forêts, champs agricoles et zones urbaines, où abondent les déchets et les ressources alimentaires.

    La forte urbanisation, combinée à certaines habitudes humaines (construction de bâtiments peu étanches, stockage alimentaire mal protégé, gestion inadéquate des déchets), leur fournit une multitude de cachettes et d’abris sûrs. C’est ce qui explique leur présence constante et leur prolifération rapide dans tout le pays, des grandes villes aux régions rurales.

  • Que faire lorsqu’une infestation de souris survient ?

    Lorsque les souris se sont déjà installées et qu’un nid est formé, il est crucial d’intervenir sans tarder :

    • Placer des pièges mécaniques le long des murs et dans les zones de passage.
    • Employer des appâts rodenticides avec précaution, toujours hors de portée des enfants et des animaux domestiques.
    • Contacter un expert certifié en gestion parasitaire en cas d’infestation importante ou difficile à contrôler.
    • Assainir et désinfecter soigneusement les surfaces touchées afin d’éliminer germes et bactéries.
      Chez Les Entreprises Maheu, nous privilégions une méthode d’intervention écoresponsable, efficace et respectueuse de l’environnement.
      Demandez une soumission gratuite dès maintenant et protégez durablement votre maison.
  • Prolifération de rongeurs: erreurs fréquentes qui aggravent la situation

    Certaines actions, même faites de bonne foi, risquent d’aggraver une infestation de souris :

    • Mettre du fromage dans les pièges : inefficace, le beurre d’arachide est bien plus attractif.
    • Déplacer les pièges trop souvent : cela réduit leur efficacité, mieux vaut les laisser en place.
    • Négliger l’entretien extérieur : herbes hautes, bois empilé ou déchets favorisent la présence des rongeurs.
    • Tarder à intervenir : plus l’attente est longue, plus la colonie s’agrandit.
    • Compter uniquement sur un chat : utile comme dissuasion, mais insuffisant pour stopper une infestation.
  • Pourquoi les souris prolifèrent dans les grandes villes canadiennes ?

    Les métropoles comme Montréal, Toronto et Vancouver connaissent une forte présence de souris pour plusieurs raisons :

    • Urbanisation dense : les immeubles, commerces et réseaux souterrains créent d’innombrables cachettes.
    • Climat plus doux : les hivers y sont moins rigoureux qu’ailleurs au pays, favorisant leur survie.
    • Population élevée : plus d’habitants signifie davantage de nourriture et de déchets accessibles.
      Face à cette réalité, chaque ville met en place des services municipaux de lutte antiparasitaire ou des programmes de sensibilisation pour aider les citoyens à limiter les infestations et protéger leur environnement.
  • Comment le climat influence-t-il la présence des souris ?

    Malgré des hivers plus rude, les petits mammifères se reproduire rapidement. Cette dynamique favorise l’expansion des populations de souris vers de nouvelles régions, ce qui accroît les risques d’infestation et de propagation.

    Au Canada, les souris ne sont pas qu’un simple désagrément : elles posent de véritables problèmes de santé publique, de sécurité des bâtiments et de qualité de vie. Identifier correctement les espèces les plus courantes – comme la souris domestique et la souris sylvestre – est essentiel pour mettre en place des méthodes de prévention et de contrôle réellement efficaces.

    Pour protéger votre domicile et éviter la formation de nids de souris, faites appel dès maintenant à nos experts en gestion parasitaire

  • FAQ - Tout ce qu’il faut connaître sur les souris au Québec

    1. Quelle espèce de souris représente le plus grand danger au Canada ?
    La souris sylvestre est considérée comme la plus préoccupante, car elle peut transmettre différentes maladies, dont certaines graves pour l’humain.

    2. Comment reconnaître une souris domestique par rapport à une souris sylvestre ?
    La souris sylvestre se distingue par son ventre blanc et sa queue bicolore, alors que la souris domestique présente un pelage uniforme, gris ou brun.

    3. Les souris peuvent-elles mordre les humains ?
    Bien que cela reste rare, une souris peut mordre si elle se sent acculée ou menacée.

    4. Quel est le meilleur moyen naturel pour éloigner les souris ?
    L’huile essentielle de menthe poivrée, les clous de girofle, et les ultrasons peuvent aider à les repousser.

    5. Les souris peuvent-elles grimper ?
    Oui ! Les souris sont d’excellentes grimpeuses et peuvent atteindre des endroits très en hauteur.

    6. Combien de temps vit une souris ?
    En moyenne, une souris vit entre 1 et 2 ans, mais peut avoir plus de 50 descendants dans ce laps de temps !

    7. Quels sont les principaux signes d’une infestation de souris à la maison ?
    Voici les 5 indicateurs les plus fréquents révélant la présence de souris dans une habitation :

    • Excréments : petits, noirs, en forme de grains de riz (3 à 6 mm), visibles dans les coins et recoins.
    • Bruits nocturnes : grattements ou déplacements entendus dans les murs, plafonds ou planchers la nuit.
    • Traces de rongement : câbles électriques abîmés, emballages alimentaires perforés, meubles endommagés.
    • Odeur persistante : une forte odeur d’urine se dégage particulièrement dans les espaces fermés ou mal ventilés.
    • Empreintes et traces graisseuses : visibles le long des murs ou sur les surfaces poussiéreuses, laissées par leurs passages répétés.

    8. Que faire face à une infestation de souris dans les grandes villes du Québec ?
    En cas d’infestation urbaine, la rapidité d’action est essentielle. Voici les recommandations selon votre ville :

    • À Montréal : Contactez notre équipe sans délai. Rangez les aliments, bouchez les fissures et, si vous êtes locataire, informez votre propriétaire.
    • À Drummondville : Supprimez toutes les sources de nourriture, colmatez les points d’entrée et évitez tout contact direct. Appelez-nous pour une intervention rapide.
    • À Laval : Sécurisez vos denrées et fermez toutes les ouvertures. L’aide d’un exterminateur certifié est fortement conseillée pour éviter une récidive.
    • À Longueuil : Eliminez les cachettes extérieures, rangez vos poubelles et communiquez avec nous pour une évaluation gratuite.
    • À Sherbrooke : Privilégiez une approche de prévention écologique. Écrivez-nous afin que nous intervenions rapidement pour contrôler la situation.

    9. Comment identifier les excréments de souris ?
    Les excréments de souris se présentent sous forme de petites granules noires ou brun foncé mesurant entre 3 et 8 mm. Lorsqu’ils sont récents, ils apparaissent brillants et possèdent généralement des extrémités pointues. Leur forme allongée rappelle celle de petits grains de riz.

    On les retrouve souvent en amas le long des murs, dans les coins, à proximité des garde-manger ou des zones de stockage alimentaire. Une seule souris peut produire jusqu’à 80 excréments par jour, ce qui signifie que même quelques traces suffisent à indiquer une infestation active.

    Repérer rapidement ces déjections est essentiel pour agir vite et éviter la prolifération.

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