Bourdons Abeilles au Québec

Les bourdons : alliés du jardin ou menace à surveiller ?

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  • Description

    Les bourdons : portrait et mode de vie

    Les bourdons se distinguent facilement des autres insectes grâce à leur tête bien séparée du thorax, leurs pièces buccales de type broyeur-lécheur et leurs quatre ailes reliées entre elles. Les femelles possèdent un aiguillon à l’extrémité de leur abdomen, leur permettant de se défendre. Contrairement aux abeilles, elles peuvent piquer plusieurs fois sans mourir, car leur dard ne comporte pas de barbules.

    Ces insectes se nourrissent principalement du pollen et du nectar des fleurs, qu’ils utilisent aussi pour produire une petite quantité de miel. Cependant, contrairement aux abeilles, les bourdons ne stockent pas de réserves pour l’hiver : seule la reine survit à la saison froide.

    Les colonies de bourdons sont très bien organisées et comprennent trois castes : la reine, les ouvrières et les mâles. Les ouvrières, mesurant entre 7 et 18 mm, assurent différentes tâches selon leur âge, de jour comme de nuit, afin de répondre aux besoins du nid.

    Au début du printemps, la reine fonde le nid dans une cavité déjà existante — un terrier abandonné ou un amas de végétation, par exemple. Elle y dépose ses œufs dans des cellules remplies de pollen et de nectar. Les larves se nourrissent, se transforment en nymphes, puis en ouvrières qui prendront soin du nid à leur tour.

    À la fin de l’été, la reine produit des mâles et de nouvelles femelles fertiles. Les mâles quittent le nid pour s’accoupler, tandis que la colonie entière meurt avec l’arrivée de l’hiver, ne laissant en vie que les jeunes reines prêtes à recommencer le cycle au printemps suivant.

    Les bourdons se nourrissent de pollen et de nectar des fleurs pour produire du miel, tout comme les abeilles. Cependant, contrairement à ces dernières, les bourdons ne produisent pas de réserves hivernales, car seules les reines survivent. Les bourdons vivent en société bien organisée, divisée en trois castes : la reine, les ouvrières et les mâles. Les ouvrières, qui mesurent de 7 à 18 mm, réalisent différentes tâches en fonction de leur âge, de jour comme de nuit, pour répondre aux besoins du nid. Le nid est établi au début du printemps par la reine dans une cavité existante, telle qu’un terrier ou un amas de végétation. Les œufs sont déposés dans des cellules de ponte contenant du pollen et du nectar, puis les larves se nourrissent avant de se transformer en nymphe. Les ouvrières émergent ensuite du cocon pour prendre soin du nid. À la fin de l’été, la reine produit des mâles qui quittent le nid pour se reproduire avec de nouvelles femelles fertiles. La colonie meurt durant l’hiver, ne laissant que les nouvelles reines pour l’année suivante.

    Les Habitats des bourdons

    Les bourdons installent généralement leurs nids au ras du sol ou sous terre afin de profiter d’un environnement frais, sec et bien abrité. Malgré les variations de température typiques du printemps, ils peuvent demeurer en torpeur jusqu’à ce que les conditions soient favorables à leur activité. Contrairement aux abeilles, les bourdons sont capables de voler beaucoup plus tôt dans la saison : leur physiologie leur permet de se déplacer dès que la température dépasse de quelques degrés le point de congélation, tandis que les abeilles attendent plutôt que le mercure atteigne environ 15 °C.

    Tout comme les abeilles et les guêpes, les bourdons jouent un rôle fondamental dans la pollinisation. En se nourrissant de nectar et de pollen, ils se couvrent involontairement de grains qu’ils transportent d’une fleur à l’autre. Ce processus assure la fécondation des plantes, favorisant ainsi leur reproduction, le maintien de la biodiversité et la production agricole.

  • Prévention

    Méthodes de prévention contre les bourdons

    Les bourdons, aussi appelés bumble bees, sont des insectes sociaux facilement reconnaissables à leur corps velu et à leurs couleurs contrastées, généralement noir et jaune, parfois agrémentées de nuances orangées, rouges ou blanches.

    Pour éviter qu’un nid de bourdons ne s’installe sur votre terrain, certaines mesures préventives s’imposent :

    À la fin du printemps, inspectez votre propriété afin de repérer toute apparition de nid.
    Gardez votre terrain propre en retirant les débris organiques et les abris potentiels pour les petits mammifères, car ces cachettes peuvent être rapidement réutilisées par les bourdons pour y bâtir leur nid.
    Si un nid est découvert, il est préférable d’intervenir avant que la colonie ne soit pleinement formée.
    Même si les bourdons piquent rarement, il est toujours recommandé de garder une certaine distance et d’éviter de les déranger. Durant la période estivale, ils peuvent être attirés par les aliments riches en sucre ou les viandes. Pour limiter leur présence, veillez à couvrir ces aliments ou à les ranger à l’intérieur dès que possible.

  • Que faire si vous avez un nid de bourdons chez vous ?

    Il est  important de bien sceller toutes les ouvertures autour de votre propriété, comme les trous dans le sol ou les accès situés derrière les cabanons, afin d’empêcher les bourdons de s’installer dans des endroits inappropriés. En cas de présence d’un nid, il est fortement conseillé de faire appel à un spécialiste en gestion parasitaire pour une intervention sécuritaire, surtout si vous ou un membre de votre entourage êtes allergique aux piqûres.

    Les professionnels peuvent aussi vous offrir des recommandations personnalisées pour entretenir efficacement votre terrain et votre bâtiment, réduisant ainsi les risques de formation de nouveaux nids. Il est important de rappeler que le retrait d’un nid de bourdons doit demeurer une solution de dernier recours, compte tenu du rôle essentiel que ces pollinisateurs jouent dans l’équilibre des écosystèmes.

    Si vous remarquez une activité de bourdons près de votre maison ou que vous avez des préoccupations à ce sujet, n’hésitez pas à communiquer avec notre équipe. Remplissez le formulaire de contact ou composez le 1-877-725-6489 pour parler à un technicien qualifié. Nous évaluerons la situation et mettrons en place des solutions sécuritaires et adaptées pour vous permettre de retrouver la tranquillité d’esprit.

  • FAQ - Tout savoir sur les bourdons au Québec

    1- Est-ce que les bourdons font parfois leur nid dans les arbres, un peu comme les guêpes ?

    Contrairement aux guêpes, les bourdons construisent rarement leur nid en hauteur. Ils préfèrent les endroits bas, abrités et isolés, comme les trous dans le sol, les terriers abandonnés, les amas de végétation ou les cavités situées sous un cabanon. Il arrive toutefois que certaines espèces s’installent dans des endroits plus élevés, comme un nichoir à oiseaux ou une cavité dans un mur, mais cela demeure exceptionnel.Les bourdons choisissent ces lieux pour bénéficier d’un environnement frais, sec et protégé, idéal pour élever leur colonie. Si vous observez un nid de bourdons près de votre maison, il est préférable d’éviter de le déranger et de faire appel à un expert en gestion parasitaire pour une évaluation sécuritaire.

    2- Les bourdons sont-ils dangereux pour l’humain ?

    Les bourdons sont généralement peu agressifs. Ils ne piquent que s’ils se sentent menacés ou si leur nid est dérangé. Leur piqûre est douloureuse mais rarement dangereuse, sauf pour les personnes allergiques.

    3- Quelle est la différence entre un bourdon et une abeille ?

    Le bourdon est plus rond, poilu et robuste que l’abeille. Il vole même par temps froid et n’humidifie pas les rayons de miel. L’abeille produit du miel, tandis que le bourdon est surtout un excellent pollinisateur.

    4- Les bourdons construisent-ils leur nid dans les maisons ?

    Oui. Ils peuvent s’installer dans les murs, greniers, soffites, remises ou isolations, surtout lors de la saison chaude. Ils utilisent souvent des cavités déjà existantes.

    5- Comment reconnaître un nid de bourdons ?

    Un nid de bourdons est souvent petit, irrégulier et composé de grappes brunes. On remarque un va-et-vient d’insectes poilus, souvent près du sol ou dans une cavité fermée.

    6- Les bourdons sont-ils dangereux pour nos animaux de compagnie ?

    Non, sauf si un animal dérange le nid. Comme pour les humains, les bourdons piquent uniquement en défense.

    7- Comment savoir si j’ai un nid de bourdons dans ma maison ?

    Vous pouvez remarquer une activité d’insectes entrant et sortant d’une petite ouverture, un bruit de bourdonnement dans les murs ou un nid dans un endroit isolé (grenier, remise, soffite).

    8- Que faire si j’ai un nid de bourdons dans ma maison ?

    Évitez de vous en approcher et contactez une entreprise de gestion parasitaire. Déplacer ou détruire un nid soi-même est risqué et peut provoquer des piqûres multiples.

    9- Les bourdons reviennent-ils au même endroit chaque année ?

    Non. Les colonies de bourdons ne survivent pas à l’hiver. Cependant, une reine peut réutiliser une ancienne cavité, ce qui fait croire à un retour.

    10- Les bourdons sont-ils protégés au Québec ?

    Certaines espèces de bourdons sont en déclin et protégées. Il est recommandé d’effectuer une identification avant toute intervention pour éviter de nuire aux espèces essentielles à la pollinisation.

    11- Comment prévenir l’apparition des bourdons dans une maison ?

    Bouchez les fissures, installez des moustiquaires, réparez les soffites et éliminez les cavités accessibles. Les bourdons s’installent là où il y a des entrées faciles.

    12- Les bourdons détruisent-ils les structures des maisons ?

    Non. Ils n’endommagent pas le bois ni les matériaux. Ce sont leurs nids installés dans les isolants ou cavités qui peuvent causer une gêne ou un risque de piqûres.

    13- Que mangent les bourdons ?

    Les bourdons consomment du nectar et du pollen. Ils font partie des pollinisateurs les plus importants au Québec et contribuent fortement à la biodiversité.

    14- Comment différencier un bourdon d’une guêpe ?

    Le bourdon est rond, poilu et lent. La guêpe est mince, lisse, rapide et plus agressive. Les bourdons sont des pollinisateurs, tandis que les guêpes sont omnivores et défensives.

    15- Peut-on cohabiter avec un nid de bourdons ?

    Parfois oui, si le nid est à l’extérieur et hors de portée. Mais s’il est proche d’une zone fréquentée ou dans une maison, une intervention professionnelle est fortement recommandée.

    16- À quel moment de l’année voit-on le plus de bourdons ?

    La période la plus active s’étend du printemps au début de l’automne. Les reines apparaissent en premier, suivies des ouvrières qui cherchent nourriture et sites de nidification.

    17- Pourquoi les bourdons entrent-ils dans les maisons ?

    Les bourdons recherchent des endroits chauds et isolés pour construire leur nid. Ils utilisent souvent des cavités comme les soffites, les murs ou les remises.

    18- Quelle taille peut atteindre un nid de bourdons ?

    Un nid de bourdons reste généralement petit, contenant entre 50 et 200 individus. Il est souvent moins volumineux qu’un nid d’abeilles ou de guêpes.

    19- Comment réagir si un bourdon se retrouve dans la maison ?

    Gardez votre calme, ouvrez une fenêtre et facilitez sa sortie. Évitez de l’écraser, car cela peut attirer d’autres insectes ou déclencher un comportement défensif.

    20- Les bourdons reviennent-ils après la destruction d’un nid ?

    Non. Une fois un nid éliminé, la colonie ne revient pas. Toutefois, d’autres reines peuvent chercher à s’installer dans la même zone si l’accès n’est pas bouché.

    21- Un bourdon peut-il piquer plusieurs fois ?

    Non. Comme les abeilles, les bourdons perdent leur dard après une piqûre. Toutefois, la piqûre est rare car ils sont beaucoup moins agressifs que les guêpes.

    22- Les bourdons sont-ils en voie de disparition ?

    Les bourdons sont aujourd’hui confrontés à plusieurs menaces, dont la pollution causée par l’usage intensif de pesticides en agriculture. Sur les 265 espèces de bourdons recensées dans le monde, 47 sont considérées comme préoccupantes en Amérique du Nord, dont 11 présentes au Québec, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Parmi elles, 12 espèces font face à un risque élevé d’extinction.

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